Historique
Ekiden, en japonais « Eki » signifie « station, étape », et « den » « transmettre ». A l’époque Edo (1603-1867), des messagers à pied parcouraient la route du Tokaido entre Edo (ancien nom de Tokyo) et l’ancienne capitale impériale Kyoto, située 500 kilomètres plus au sud en passant par Atami, Shizuoka située au pied du versant sud du Mt-Fuji, Hamamatsu, Nagoya. Ces émissaires du Shogun Tokugawa couraient ainsi entre chaque relais sur cette mythique route du Tokaido, popularisée au milieu du XIXe siècle par la série de dessins de Hiroshige « Les 53 étapes du Tokaido ». Cette route du Tokaido est maintenant la route n°1, un peu l'équivalent de notre nationale 7. Après Kyoto elle continue vers Osaka, Kobe, Okayama et Hiroshima à plus de 1100 km au sud de Tokyo. Aujourd’hui les messages sont transportés par la poste, le téléphone ou par internet, et les voyageurs pressés empruntent le Tokaido Shinkansen qui relie depuis 1964 Tokyo à Kyoto en à peine 2 heures. Mais la tradition est restée, et au début du XXe siècle des étudiants ont eu l’idée de se mesurer dans le cadre d’une épreuve sportive par équipe disputée au début de chaque année. Ainsi depuis plus de 80 ans, les 1er et 2 janvier, se déroule le Tokyo-Hakone Ekiden, de Tokyo à Hakone le premier jour (107,2 km), et sur le trajet retour le lendemain (109,2 km). Entre Tokyo et Hakone en passant par Kawasaki, Yokohama, Fujisawa, Chigasaki et Odawara, plus de 3 millions de spectateurs enthousiastes vont encourager les athlètes, pour qui être sélectionné pour cette course représente un très grand honneur. Les coureurs sont des étudiants des plus grandes universités japonaises et pour ces écoles la conquête du trophée est un objectif majeur qui dépasse le seul cadre sportif. Chacun des cinq relayeurs parcourra à peu près un semi-marathon avant de transmettre l’écharpe relais (aux couleurs de son école) qu’il porte autour du torse à son camarade. La course est difficile car il n’y a qu'une trentaine d'équipes en compétition, et dès le départ les coureurs se retrouvent isolés ou en très petit groupe, et pour certains la course s’apparente à un véritable contre la montre, couru à plus de 19 km/h de moyenne. Les coureurs donnent le maximum de leurs possibilités, et dès leur relais terminé ils sont réchauffés, massés puis ils partent se reposer car le lendemain ils effectueront sur le trajet inverse le relais qu’ils viennent de courir. Les spectateurs massés le long du parcours agitent des fanions aux couleurs de leur équipe favorite ou à celles du sponsor de l’épreuve (la bière Asahi) et encouragent chaque concurrent en criant « Gambate, gambate » (courage). Le dernier relais est le plus difficile car la route quitte les rivages du Pacifique pour s’élever brutalement vers les montagnes de Hakone et l’ambiance sur les dix derniers kilomètres est comparable à celle que l’on connaît à l’occasion de l’ascension de l’Alpe d’Huez par les coureurs du Tour de France, les meilleures places étant occupées dès l’aube par des spectateurs venus parfois de loin et qui se réchauffent en chantant, en buvant (du thé en général, du saké tiède parfois) en attendant le passage des coureurs qui sera l’occasion de vociférations et d’encouragements disons, démonstratifs.
Historique
Les Foulées Roquebrunoises Ekiden, l'autre façon de courir un marathon...
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Les Foulées Roquebrunoises Ekiden, l'autre façon de courir un marathon...
Tarif des inscriptions par équipe: 72 euros du 4 mai au 23 mai
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